Aujourd’hui, il a fait très chaud. J’ai visité la ville et plus précisément de la place Régistan. Un endroit execptionnel. Petit tour également vers un marché local. Demain, je prends la route seul vers Tashkent.
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Tashkent – capitale de l’Ouzbékistan
Après Samarquand, j’ai pris la direction de la capitale Taskhent où je suis resté deux jours. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le centre de Tashkent, de beaux batiments et des parcs magnifiques.
Je logeais dans un hôtel en périphérie, j’ai donc pris le métro pour rejoindre le coeur de Tashkent. Aucun tag sur les murs de cette grande ville. A chaque entrée de métro, un policier en point fixe avec un détecteur de métaux, un autre vers l’accès aux quais et d’autres sur les quais.
Il y a des policiers partout qui surveillent. Le guide que j’avais rencontré à Khiva et qui parlais français m’avait dit : En Ouzbékistan, il est interdit de photographier ou de filmer le métro, les tunnels ( des panneaux sont là pour le rappeler). Pourquoi…?
J’ai visité cette vile un dimanche après-midi, des femmes habillées en vert entretiennent les parcs, elles arrachent à la main les mauvaises herbes dans le gazon. Ce jour là, il faisait 45°… L’herbe est très verte, partout il y a des systèmes d’arrosage enterrés.
Route vers le Kirghizistan
Hier, lundi 21 juillet après avoir passé 10 jours en 0uzbékistan, j’ai repris la route direction la ville de 0sh au Kirghizistan. Je garderais un excellent souvenir de ce pays, la gentillesse des gens, très souvent on me faisait un signe amical de la main. Un pays très sur, une jeunesse respectueuse, on ne se sent jamais en insécurité. J’ai passé les deux dernières nuits dans un hôtel de la capitale, les gérants de l’hôtel ont tenu à ce que je partage avec eux le dîner autour de la table familiale à deux reprises.
Avant de quitter la capitale, je suis passé au service consulaire de l’ambassade de France de Tashkent afin d’obtenir une attestation de protection bilingue (vu sur le site de l’ambassade) qui permet de faciliter le passage lors des nombreux contrôles routiers. Très bon accueil au service consulaire, 30 minutes plus tard je repars avec mon attestation. En Ouzbékistan, il y a des checkpoints chaque fois que l’on change de région ou avant l’entrée de certaines villes. On doit marquer l’arrêt, le policier en poste fixe vous fait signe d’avancer ou de vous ranger. Hier par exemple, entre Tashkent et Osh (400 km), une dizaine de checkpoint, on m’a fait rangé 6 fois sur le coté pour me contrôler, on m’a enregistré 4 fois. A chaque fois cela prend du temps, avec les policiers cela se passe bien, où c’est plus dur ,c’est quand se sont les militaires qui contrôlent. A la sortie d’un tunnel, un militaire m’a stoppé et a regardé si je n’avais pas de caméra sur le casque.
Avec tout ces contrôles sur 400 Km je suis arrivé très tard vers le poste frontière (21h30), 30 km avant la frontière, j’ai fais le plein d’essence de l’africa twin et on m’a offert le thé à la station.
Ce jour là j’ai eu de la chance, normalement à l’heure où je suis arrivé la frontière est fermée jusqu’au lendemain matin 08h00 mais bon à priori, il y a toujours du personnel de permanence. On me laisse finalement entrer et on me tamponne comme il se doit mon passeport. En sortie 0uzbékistan, ils contrôlent tous mes tickets d’enregistrement d’hôtel et me demandent à voir les médicaments que je transporte. C’est assez rapide. Coté Kirghizistan encore plus rapide (pas besoin de visa pour les Français) seulement le tampon d’entrée sur le passeport.
Chose faite, je rejoins l’hôtel que j’avais réservé à 0sh, il est très tard surtout qu’il y a 1 heure de décalage horaire en plus. J’ai 4 heures de plus qu’en France.
Kirghizistan 1
Après une semaine d’absence, je reprends contact avec vous. Il faut dire qu’au Kirghizistan, pays de montagnes, la connexion internet est très difficile, en montagne ou dans certaines vallées le téléphone portable ne fonctionne pas. Par contre ma balise Spot a toujours fonctionné.
Le Kirghizistan ou Kyrgyzstan (jamais écrit de la même façon) est un pays de montagnes, de lacs, de rivières. Les villes Och et Jalah Abad sont pour moi sans intérêt. Ensuite, on attaque la montagne en direction de Bishkek, la route devient sinueuse et c’est très sympa. Seule la route qui mène à la capitale est en bonne état, les autres routes sont défoncées ou sans revêtement et cela sur des centaines de kilomètres.
Kirghizistan 2
j’ai continué tranquillement ma route en direction du lac Song Köl, passage d’un col à 3175 mètres d’altitude. Ensuite, j’ai quitté la route principale (la M41) pour prendre une route secondaire la A 367 (route sans revêtement), les 70 derniers kms pour rejoindre le lac seront les plus difficiles… par endroit, la « route » ne fait pas plus de 3 mètres de large. Des camions circulent sur cette route.
35 kms avant d’arriver au lac Song Köl, un fermier m’a fait signe de m’arrêter, ce que j’ai fais. Ce dernier m’a dit : « vient dormir dans ma maison ». Il était déjà 19h00, j’ai accepté. Je voulais planter ma tente vers sa petite maison mais il a insisté en me disant qu’il y avait de la place à l’intérieur. Finalement, j’ai dormi dans le coin cuisine après avoir poussé un peu la table. Ils m’ont offerts à dîner et le petit déjeuner. Un moment que l’on ne peut oublier. Malgré la barrière de la langue, on n’arrive toujours à communiquer un peu. On se plaint parfois mais quand on voit comment ces gens vivent, cela fait réfléchir…
Dans cette petite maison, il y a deux pièces: 1 pièce cuisine-repas et l’autre pièce couchage. Pas d’eau courante, ni électricité, aucun meuble. Un poêle, à la montagne comme il n’y a pas de bois, le combustible: c’est tout simplement de la bouse de vache ou le crottin de cheval. Sec, cela se consume très lentement. Le lendemain matin après une séance photo, j’ai repris la route en direction du lac précité.
Kirghizistan 3
Si lorsque l’on vient au Kirghizsitan, un lieu qu’il faut voir absolument, c’est bien le lac Song Köl (à 3016 m d’altitude). Un endroit merveilleux lorsqu’il fait beau. Difficile d’accès, d’un coté 70 km de chemin et de l’autre coté 50 km avec de la tôle ondulée (terrible).
Une fois sur place, c’est magique. Des chevaux partout, des vaches, des moutons, des paysages de rêve. Ici et là, des yourtes où vivent des gens simplement. On trouve aussi des yourtes pour les touristes mais cela n’a pas le même charme.
Et puis surtout, des cavaliers Kirghizs. A peine arrêté 2 minutes pour prendre une photo et on est rejoint par un cavalier ou par des enfants. J’ai planté ma tente près d’une Yourte où vivait une famille (la maman, 4 enfants et le grand père). J’ai dormi une nuit à cet endroit, j’ai eu froid la nuit. Les meilleurs moments que j’ai passé dans ce pays, c’est en montagne. En ville, je n’ai pas aimé. Vers ce lac j’ai croisé un couple en moto qui redescendait ( encore une Australienne… lui Allemand), ils partaient en direction de la Chine. Une petite séance photo et puis chacun est reparti de son coté.
Kirghizstan 4
Après mon départ du lac Song Köl, je pris la route en direction d’un autre lac bien plus grand, le Lac Ysyk Köl, rien à voir avec le premier… De nombreuses villes autour de ce lac, beaucoup de circulation donc pas vraiment sympa. J’avais prévu de faire le tour de ce lac mais comme cela ne m’a pas plu, j’ai décidé de retourner quelques jours vers le lac Song Köl en empruntant un autre itinéraire. Malheureusement, à plus de 3000 mètres d’altitude, il faisait un temps épouvantable, du brouillard, de la pluie avec un vent soutenu. Je suis donc redescendu vers le lac Ysyk Köl qui est beaucoup plus bas. Lire la suite
Kazakhstan seconde entrée
Je suis donc de nouveau au Kazakhstan mais cette fois à l’Est, très prés de la frontière Chinoise. J’ai passé deux jours à Almaty, il parait qu’il y a des quartiers sympa dans cette vile mais j’ai du passé à coté. J’avais réservé au hasard un hôtel prés de la gare ferroviaire (la gare du Nord à Paris en moins pire pour ceux qui connaissent). Il était précisé sur le site de l’hôtel qu’il y avait un parking privé. En fait, aucun parking, ma moto est donc restée deux nuits sur le trottoir. L’endroit était tellement sûr que la gérante de l’établissement voulait que je stationne ma moto dans le hall de l’hôtel après avoir monté une dizaine de marche. J’ai essayé à deux reprises, impossible vu le poids de la moto. Lorsque la nuit est tombée, j »ai très vite compris que le quartier n’était pas terrible. A partir de 22h00, un pseudo gardien a fermé la porte blindée de l’hôtel . Donc pendant deux nuits, j’ai fait des aller-retour entre ma chambre et la fenêtre du hall d’accueil ou je pouvais jeter un oeil sur ma moto. Le pseudo gardien dormait la plupart du temps.
Sur ces deux jours, je me suis rendu par obligation au service de Police de l’immigration pour me faire enregistrer (une vraie partie de plaisir) surtout que l’imprimé à remplir que l’on vous donne est en russe. Par chance, une dame Ouzbék m’a aidé à remplir cet imprimé.
Après Almaty, j’ai fait route vers l’Est en direction du Canyon de Sharyn, difficile à trouver. Heureusement, j’avais trouvé sur un forum les coordonnées GPS du début de la piste qui mène au Canyon. Effectivement, aucun panneau n’indique la direction à prendre pour se rendre sur ce site touristique (difficile à comprendre). Pour accéder à ce site, c’est d’abord 10 Km de piste puis enfin l’entrée (payante) de ce parc naturel protégé.
Après la visite du Canyon, j’ai repris la route en direction du Nord afin de rejoindre la Russie mais pas avant le 12 août (cause visa).
le Nord Est du Kazakhstan
Depuis mon départ du Canyon de Sharyn, je suis remonté tranquillement vers le nord en direction de la Russie. La route était en très mauvaise état comme cela a souvent été le cas au Kazakhstan. J’ai du être attentif en permanence pour éviter les énormes trous sur la chaussée. J’ai slalomé sans arrêt en faisant attention aux véhicules qui me suivaient. ILs arrivaient très vite et me dépassaient souvent n’importe comment. Une spécialité dans les pays se terminant par an.
Hier, un peu avant la ville d’Ayagöz, j’ai rencontré Alex un motard Suisse sur une Bmw R 1200 GS Adventure, qui se dirige également vers la Mongolie puis Vladivostock (Russie) et ensuite l’Australie (moto sur un bateau). Cela fait 4 mois qu’il est parti de Suisse. J’ai rencontré ou croisé depuis mon départ quelques motards mais c’est la première Bmw 1200 GS que je vois.
La route, sur cette partie du Kazakhstan était assez linaire, très peu de relief, un peu plus juste avant la ville de Oskemen où je vais séjourner 4 jours en attendant le 12 Août que je puisse entrer en Russie. Je séjournerai également 2 jours à Semey avant de passer la frontière.
A l’entrée de la ville de Oskemen, je suis passé devant une très belle mosquée.
Spécial véhicules
Un échantillon des véhicules que je vois sur ma route. Au Kazakhstan, beaucoup de gros 4×4 très récents : type Toyota Land Cruiser (modèle long), des Lexus du même type mais aussi beaucoup de voitures de marque japonaise ou coréenne. Pratiquement aucune voiture de marque française.
En Ouzbékistan, la voiture que l’on voit le plus : c’est la Daewoo Nexia ou Chevrolet Nexia (c’est la même auto) mais aussi de vieilles Lada. Je crois que le modèle de lada 1600 n’est plus commercialisé. Le modèle qui est toujours produit, c’est la Lada Niva.
J’ai été surpris de voir que le petit fourgon de marque UAZ était toujours fabriqué, un engin qui roule à l’essence, qui passe pratiquement partout. J’ai pu photographié des modèles neufs sur le parking d’une concession. Ils servent aussi d’ambulance, de véhicules de Police.
Sinon concernant les poids lourds, pratiquement que des camions de marque Russe : le ZIL, on en voit partout. En Ouzbékistan, ils sont équipés pour rouler au gaz. Au kazakhstan et au Kighizistan, ils roulent à l’essence (indice 80).
Les autres camions plus gros sont des KAMAZ, eux roulent au gazoil, des véhicules construits pour durer, quasi indestructible. La seule chose qui arrête ces camions, c’est lorsqu’un pneu éclate. Cela arrive régulièrement vu l’état des routes. Il y a des carcasses de pneus partout sur les accotements de la chaussée.
J’ai photographié également des engins agricoles et aussi des chargements qui parfois n’arrivent pas à destination.