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Oskemen Kazakhstan

Cela fait 3 jours que je suis à Oskemen, j’ai fait un petit tour dans cette ville. Rien d’extraordinaire…  Une ville importante, industrielle. Ici, la moitié de la population est russe ou d’origine russe.

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Une belle église Orthodoxe, un mémorial pour rappeler que des soldats d’Oskemen sont morts en Afghanistan.

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Demain dimanche 10 août, départ pour Semey  où je resterai 2 jours. Mardi 12 août direction la frontière Russe.

 

Russie 1ère entrée

Je reprends contact aujourd’hui 23 août 2014, mon dernier article date du Kazakhstan. Je suis entré en Russie le  12 août  afin de rejoindre la Mongolie. Le 12 au soir, j’ai fait étape à Barnaul (Russie). Une grande ville, j’en ai profité pour faire monter mes pneus off road que je transporte depuis le début de mon voyage (indispensable pour la Mongolie), j’ai fait une seconde vidange moteur et on m’a changé l’huile de fourche ainsi que les joints spy.

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On m’a changé également un joint thorique qui était HS sur le moyen de roue arrière, pour cela, il a fallu attendre le lendemain. J’ai quitté Barnaul vers les 15 heures, dès le départ, j’ai senti que cela n’allait pas au niveau de ma fourche, pratiquement pas de débattement. J’ai fait 250 km ce jour là, avec une suspension avant quasi inexistante. j’ai compris qu’ils m’avaient mis trop d’huile dans les tubes de fourche.

Dans l’après midi, j’ai pris contact téléphoniquement avec Dominique (Moto technicien de mon service) pour savoir si je pouvais retirer de l’huile sans démonter complètement les tubes de fourche et sur ses conseils.

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Le lendemain matin, très tôt, sur le parking de l’hôtel j’ai démonté mes tubes de fourche et retiré de l’huile ( la même quantité de chaque côté).  A 08h30, après avoir remonté complètement la moto, j’ai repris la route. Résultat, plutôt bien, j’ai roulé toute la journée sans  problème. J’ai fait étape le soir, 50 Km avant la frontière Mongole (Tashanta). Frontière fermée la nuit.

Sur cette partie de la Russie, j’ai fait environ 1100 km, région de la République d’Altaï, une région très touristique. Des montagnes, des rivières, une route sinueuse très agréable avec un revêtement excellent.

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Mongolie 1

Je suis entré en Mongolie le 15 août 2014 par le poste frontière de Tashanta en Russie. La première journée, j’ai fait étape à Olgï chez l’habitant, un chambre à 16 euros avec le dîner.

 

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La première journée s’est bien passée, piste et asphalte pas de difficulté. C’est à partir du 2ème jour que les choses sérieuses ont commencées. J’ai choisi de prendre la route du sud pour rejoindre Ulaan Bataar comme la plupart des motards. J’ai été un peu déçu par cette « route » par rapport au paysage et aussi par la ou les pistes (à 80 % de la tôle ondulée). Trois jours épouvantables, j’ai pas pris de plaisir sur ces pistes (sol très dur, de la tôle ondulée avec du sable parfois profond). Je me suis fait surprendre souvent dans le sable profond. J’ai couché deux fois la moto dans le sable sans gravité pour moi et la moto.

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Cela dit, la route du nord est impossible à faire en moto lorsque l’on est seul. Il y a des rivières à traverser avec des gros galets. Pas évident, lorsque l’on a une moto qui pèsent 270 kg. A trois, c’est bien. Les paysages sont plus jolis par le nord.

A Ulaan Bataar, au guest house Oasis, il y avait 3 motards dont un français Jean-François qui ont pris la route du nord. J’ai vu les vidéos des traversées de rivières, c’était chaud… Les pistes sont plus souples.

D’ailleurs la Ténéré 660 de Jean François a avalé de l’eau par le filtre à air lors d’une traversée de rivière, dans les 3 jours qui ont suivis, il a vidangé 5 fois l’huile moteur.

 

Mongolie 2

Des photos de ma route entre Olgï et Altaï, 2 jours difficiles,  11h00 de moto pour faire environ 200 Kms . Du vent qui soulève poussière et sable.P1020300P1020301P1020299P1020298P1020296P1020291P1020289P1020288P1020280P1020273P1020268P1020266P1020265P1020263P1020262P1020260P1020302

C’est aussi la rencontre des trois motards qui faisaient la route en sens inverse de moi, le premier était  Australien sur une suzuki  et les deux autres de la République Tchèque sur  Honda Africa Twin (RD 07 et RD 04). J’ai également installé ma tente un soir à coté de trois équipages du Mongol Rally. Tous ces équipages sont partis d’Angleterre, ils prennent un peu la route qu’ils veulent pour rejoindre Ulaan Bataar. Une fois dans la capitale Mongole, la plupart des participants rentrent en avion. Leurs voitures (des épaves achetées 300 où 700 euros) ne peuvent pas rester en Mongolie sous peine de taxe (environ 10 000 euros). Elles sont donc chargées sur un train en direction de la Lituanie où elles seront détruites… (coût du transfert par le train 1500 euros) à la charge des participants.

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Mongolie 3

Après Altaï, il y avait une rivière à traverser. En arrivant sur place, je suis allé voir la profondeur de l’eau, environ 80 centimètres par endroit avec un sol instable et un courant assez fort sur 3 mètres. Les mongols sur place m’ont proposé de chargé ma moto sur une remorque. Le chargement a été difficile en raison de la hauteur du plateau de la remorque (1.60 M), idem pour le déchargement. Je n’ai pas pris de photos, je tenais ma moto car j’avais peur qu’elle bascule. La remorque a été attelée à un tracteur. Opération épuisante qui a pris 1 h 30.

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Le 3 ème jour un peu avant la ville d’Altaï, problème de carburation sur ma moto comme si l’essence avait du mal à arriver. Par moment,  le moteur tournait sur un cylindre puis il se remettait à fonctionner normalement. J’ai tout de suite pensé à un dysfonctionnement de ma pompe à essence à dépression. Au matin du 4 ème jour, au milieu de nulle part, j’ai décidé de mettre en service une deuxième pompe à essence (électrique) que j’avais prémontée sur ma moto. J’ai donc démonté le réservoir, retiré le tuyau de dépression et raccordé les durites essence sur ma pompe de secours. J’ai également  changé les bougies et le filtre à essence.

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Ce jour là, j’ai repris la piste vers 10 h 00 du matin en direction de Bayankongor. La moto fonctionnait de nouveau correctement. Je pense que le problème venait des membranes sur cette pompe à dépression (au bout de 16 000 km, il est fort probable qu’elles soient HS).

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De Bayankongor à Ulaan Bataar, on retrouve à nouveau de l’asphalte, ce qui appréciable après plusieurs jours de piste mais attention aux trous par endroit…

Ulaan Baatar – Mongolie

 

Je suis resté 3 jours dans la capitale Mongole au Guest house « Oasis », un endroit sympathique où l’on retrouve la plupart des motards qui viennent en Mongolie. Deux types d’hébergement : dans une Yourte ou dans une chambre dans le bâtiment en dur. Pour ma part, séjour sous la yourte.

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A mon arrivée à l’Oasis, Il y avait  7 motards dont deux français Jean-François sur Yamaha 660 Ténéré et Karim sur Bmw 1200 GS Adventure de 2010 de 40 000 Km, amortisseur arrière HS (vidange complète de l’huile) au bout de 3 jours de piste en Mongolie, en attente d’un amortisseur en provenance d’Europe.  2 motards autrichien sur  Ktm 690 Rally qui devaient se rendre à Magadan (extrême Est de la Russie). Alex, motard Suisse sur Bmw 1200 Gs adventure que j’avais déjà rencontré au Kazakhstan qui allait prendre la direction de Vladivostock puis l’Australie. Antoine, un autre motard Belge sur Bmw F 650 gs qui partait pour le Japon et également un autre motard Russe sur Honda africa twin 750 de Vladivostock.

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Visite de la Capitale. Circulation difficile et dangereuse dans cette ville. Un seul axe principal  de 25 km pour traverser cette ville.

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Route vers Oulan-Oude en Russie

Le 24 août 2014, j’ai quitté Ulaan Baatar en direction de Oulan-Oude en Russie. Environ 300 Km  de  route pour rejoindre la frontière Russe. Le temps avait changé depuis quelques jours en Mongolie, j’ai eu froid les trois nuits  à Ulaan Baatar. Le jour de mon départ, il ne faisait pas chaud, j’ai du mettre une polaire, des gants plus épais et un tour de cou.

Dernières photos de Mongolie.

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Lac Baïkal en direction d’Irkutsk

Après une nuit passée à Oulan-Oude, à 08h00, j’ai repris la route sous la pluie en direction de la ville d’Irkutsk en sibérie. La pluie s’est arrêtée en fin de matinée, c’est à ce moment là que j’ai commencé à apercevoir le lac Baïkal. Le lac Baîkal, c’est la plus grande réserve d’eau douce liquide de surface au monde. Il fait 636 km de long et 80 km de large, profondeur maxi 1637 mètres. il est surnommé « la perle de sibérie ».P1020637P1020636P1020640P1020641P1020642P1020645P1020647P1020651P1020652

J’ai longé les rives sud-est de ce lac dans un premier temps puis la partie sud.  A Irkutsk, j’ai ensuite pris la direction du nord, toujours vers le lac Baïkal mais sur sa partie ouest vers l’île d’Olkhon (255 Km au nord d’Irkutsk).

Île d’Olkhon – Lac Baïkal

Pour rejoindre cette île, il faut prendre un petit ferry (traversée, environ 2 kilomètres). Ensuite, direction le petit village de Khuzhir, 38 km de piste difficile avec de la tole ondulée et du sable. Un endroit merveilleux lorsqu’il fait beau.

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5230 km d’Irkutsk à Moscou

Lorsque j’ai quitté l’île d’Olkon, j’ai repris la route en direction d’Irkutsk puis Moscou. 5230 Km entre ces deux villes. Pas grand chose d’intéressant au niveau paysage.  Des centaines de kilomètres dans des forêts de bouleaux ou de pins, des marécages, des moustiques voraces. Depuis ma deuxième entrée en Russie, j’ai fait 7100 km pour rejoindre la frontière de la Lettonie.

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Des sols de part et d’autre de la route imbibés d’eau, la route est surélevée par endroit de quatre ou cinq mètres. L’asphalte est en très mauvais état par endroit, beaucoup de chantier de réfection de route, donc des zones limitées à 40 Km/h sur des dizaines de kilomètres. Concernant la circulation en Russie, c’est très dangereux. Ils roulent très vite, dépassent sans visibilité, ligne continue ou pas. Ils sont souvent trop court dans les dépassements ce qui fait que par moment on se retrouve à 3 véhicules sur une route qui ne comporte que deux voies. Idem pour les poids lourds, j’ai du ralentir parfois très fort et même rouler sur l’accotement pour laisser passer deux 40 tonnes qui arrivaient en face de moi. Je surveillais aussi constamment les véhicules qui me suivaient.

J’ai vu le résultat de leur comportement au volant, énormément d’accidents, des chocs frontaux, de poids lourds également qui roulent très vite et qui parfois avec le mauvais état de la chaussée (trous, déformations énormes, des bosses) quittent  la chaussée et se renversent en contre bas de l’accotement.

Lorsque j’ai traversé Irkutsk, la première fois (40 minutes),  sur ma route j’ai vu 5 accidents qui venaient de se produire. Ils font toujours appel à la Police (même si ce n’est que matériel) et laissent les véhicules en place ce qui créé des bouchons énormes. A Moscou aussi, j’ai vu beaucoup d’accidents (stupides). Beaucoup de conducteurs ont des caméras dans leurs véhicules, ce qui ne les empêchent pas de faire n’importe quoi. Donc, j’ai un peu de mal à comprendre à quoi sert la caméra.

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J’ai rencontré un soir, un peu avant la ville d’OMSK,  dans un motel trois motards qui venaient de Vladivostock (un Anglais et deux Américains). Un des deux américains avait également son amortisseur arrière HS de sa BMW 1100 GS (plus d’huile). Il roulait depuis plusieurs jours comme cela avec simplement le ressort comme suspension en attendant de faire réparer à Moscou.

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