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L’est de la Turquie

Après mon départ de la Cappadoce, j’ai roulé vers l’est de la Turquie en direction de la Géorgie . Deux étapes,  une nuit sous la tente dans un petit village et la seconde nuit dans un hôtel (17 euros la chambre) près de la frontière Géorgienne.

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Revêtement de la route excellent, sauf en approche de la Géorgie, j’ai traversé des zones montagneuses, de belles routes sinueuses. Présence militaire renforcée dans cette région.

La Géorgie

Mercredi 02 juillet passage assez rapide de la frontière Turquie/Géorgie ,  j’ai pris ensuite la direction du sud vers la frontière Arménienne, puis j’ai roulé vers Tbilissi. Des paysages magnifiques,  j’ai traversé de nombreux villages. Ici aussi, on voit que la vie n’est pas facile.

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Tbilissi, capitale de la Géorgie

Depuis mercredi soir, je suis à Tbilissi pour deux jours, je loge dans un Guest house très sympa (la maison de Ketevan), la propriétaire des lieux parle très bien français ce qui facilite grandement les choses. Jeudi 03 juillet, visite de Tbilissi.

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L’Azerbaïdjan

Je reviens après presque une semaine d’absence. Il s’en est passé des choses depuis mon départ de la Géorgie. Je suis parti samedi 6 juin de Tbilissi en direction de L’Azerbaïdjan.

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Passage frontière un peu plus compliqué, cela étant vers 15h00 , je prends la route en direction de la capitale Bakou. Environ 500 km,  beaucoup de zone de travaux , également beaucoup de policiers. J’arriverais à Bakou très tard, j’avais réservé une chambre d’hôtel.

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L’Azerbaïdjan est un pays très plat, peu de relief sur la route que j’ai empruntée. Ce pays me semble assez riche, la capitale est très moderne ce qui n’est pas le cas des autres villes Bakou avec ses grands immeubles comme à Dubaï (que je connais pas), des hôtels et des voitures de luxe. En dehors de Bakou, beaucoup de Lada, de vieille Mercedes. Ici l’essence sans plomb 95 coûte 0,70 euros le Litre.

Dimanche matin, je suis allé en repérage vers le port , il en existe plusieurs. Difficile à trouver, aucune indication. Vers 10h00, me voici dans le port d’où partent les ferry pour le Kazakhstan. Des routiers qui étaient là en attente me disent qu’un ferry doit partir aujourd’hui pour Aktau au Kazakhstan. C’est celui qu’il me faut. Deuxième étape, acheter les billets, direction le bureau (fermé, aucun horaire n’est indiqué). Je resterais devant ce bureau 06h00. A 16h30, on me dit que le bateau part à 18h00, Je  suis retourné en 4ème vitesse récupérer mes bagages que j’avais laissé à L’hôtel et je suis de retour à 17h30. Le bureau était enfin ouvert, j’ai acheté mon ticket puis direction la zone portuaire de contrôle. Passage devant les différents postes puis attente. Le ferry qui transportait des wagons (citernes) est parti que le lendemain à 14h30. Je suis donc resté de 18H00 à 14H30 dans la zone portuaire.

La traversée de la Mer Caspienne Bakou/Aktau au Kazakhstan a durée 27 heures. A 5 km du port d’Aktau, le bateau a jeté l’encre, il était 17h40 trop de vagues pour pouvoir décharger les wagons. A 02h30, le ferry a repris la direction du port, J’ai quitté le bateau à 05h30 direction la zone portuaire puis attente ouverture des bureaux pour les formalités administratives (de 09h00 à 14h00).

A 14h00, direction centre ville d’Aktau vers un Hôtel.

 

L’Asie Centrale – Le Kazakhstan

Me voici pour la première fois en Asie Centrale à Aktau au Kazakhstan, un pays immense, une heure de décalage horaire entre l’ouest et l’est. Aktau, un ville industrielle importante (pétrole, gaz). j’ai passé une nuit dans un hôtel le long de la Mer Caspienne puis route vers la ville de Beyneu, dernière ville avant d’entrer en Ouzbékistan.

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Une route particulièrement difficile sur les trois quarts des 470 km qui relient les deux villes, certains  tronçons sont neufs mais sur 300 Kms il n’y a pas d’asphalte, un sable très fin comme de la farine, des 38 tonnes qui soulèvent cette farine. je n’ai pas dépassé les 30km/h afin de ménager ma moto. J’ai souffert de la chaleur.

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J’étais propre à l’arrivée, tout blanc donc aujourd’hui opération lavage… des vêtements, du blouson moto et nettoyage de la moto, graissage de la chaine.P1000801P1000803P1000805P1000808P1000812P1000814P1000821P1000823P1000829P1000835P1000845P1000847P1000852P1000854P1000861P1000862P1000871P1000872P1000875P1000878P1000879

Demain direction l’Oubékistan, à 80 km de la ville de Beyneu.

Une frontière au milieu de nulle part.

Hier, j’ai quitté la ville de Beyneu (Kazakhstan) et j’ai pris la direction du poste frontalier Kazakhstan/Ouzbekistan. 80 km de piste particulièrement difficile, j’ai mis 3 heures pour parcourir cette distance. Je suis arrivé au poste frontière à 10h30,  4 heures plus tard, j’ai repris la route direction Nukus.

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Journée particulièrement difficile pour la moto et le bonhomme, il a fait très chaud. J’ai roulé 500 km pratiquement  400 km dans une zone semi- désertique et puis d’un seul coup, un peu avant Nukus de la verdure, des arbres. Etape dans un hôtel  à Nukus.

Aujourd’hui, je suis parti à la recherche d’essence, En Ouzbékistan, à Nukus, plus une seule station ne vend de l’essence, pratiquement toutes les voitures roulent au gaz. j’achèterais finalement de l’essence mais pas dans une station.

Demain, je reprends la route direction Khiva.

 

De Nukus à Khiva – Ouzbékistan

 

Après avoir passé deux jours à Nukus, j’ai pris la route pour Khiva.  Ce jour là, au départ de l’hôtel séance photos avec mon fan club.

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Je me suis ensuite rendu au service de l’immigration pour me faire enregistrer. Ici tous les étrangers même avec un visa de tourisme doivent être enregistrés dans les 3 jours après l’entrée sous peine d’amende (2400 euros) et  avec une expulsion possible. En fait,  c’est l’hôtel qui se charge de  l’enregistrement , il vous remet un coupon avec un numéro d’enregistrement qu’il faut garder précieusement. Ici, le camping sauvage est interdit, de même si vous voyagez en camping car, vous devez aller à l’hôtel. Un résident ne peut pas vous héberger sauf si il est autorisé, il doit vous faire enregistrer pour la nuit passée.

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A part cela , de ce que j’ai vu jusqu’à présent, l’Ouzbékistan est très agréable, les gens sont très gentils, toujours prêts à vous aidez. Les jeunes sont posés, respectueux. Il n’y a aucun tag sur les murs. Un pays que je conseille où il y a de très belles choses à voir dans les villes comme Khiva, Bukhara, Samarquand, Tashkent.

De plus l’hébergement, n’est pas cher. Je réserve d’un jour à l’autre sur booking.com. Exemple à Khiva (à 50 mètres de monuments historiques) une chambre 30m2, dîner + petit déjeuner 30 euros. Aujourd’hui, je suis à bukhara  dans un hotel en plein centre , deux nuits pour 38 euros avec petit déjeuner (ma moto en sécurité dans la cour intérieure de l’hôtel).

 

Entre Khiva et Bukhara

Hier j’ai fais la route entre Khiva et Bukhara, 460 km de routes parfois défoncées, j’ai encore traversé des zones désertiques. Il y avait un peu de vent, il était très chaud. Aujourd’hui au programme, vidange de la moto et visite de la ville de Bukhara.  Hier, en partant de Khiva, à Urganch,  j’ai acheté un peu de terrain. Il faut dire que la particularité en Ouzbékistan, c’est qu’il n’y a pratiquement pas de panneaux qui indiquent la direction. Pour exemple, une ville de la taille de clermont Ferrand sans panneaux de direction. Ma carte n’est pas assez précise, un centimètre pour 20 Kilomètres. La cartographie GPS garmin n’existe pas pour l’Ouzbékistan. De plus les sites de coordonnées GPS ne fonctionnent pas ici.  Mais bon, je finis toujours par retrouver la bonne direction. Une photo d’une banquette dans un restaurant où les gens prennent leurs repas. Une autre photo d’un poste de contrôle sur la route, chaque changement de région où dans les villes importantes, il y a un poste de contrôle où on doit marquer l’arrêt. L’agent en place vous fait signe d’avancer ou pas.

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Bukhara – Ouzbékistan

Après Khiva, me voici à Bukhara près de la vieille ville, un endroit très agréable. Je loge dans un hôtel où j’ai fais la rencontre d’autres motards qui comme moi font la route. Malcom (Ecosssais) et Sarah (australienne) son amie sont partis d’Ecosse le 08 mai. Ils vont faire après Samarquand, la route du Pamir au Tadjikistan puis comme moi le Kirghizistan, puis le Kazakhstan, la Russie, la Mongolie et ensuite la Russie jusqu’à Vladivostok. Ils prendront ensuite un avion pour rejoindre Melbourne en Australie ou ils vivent, les deux motos seront chargées sur un bateau. Deux jeunes très symphatiques, ce matin  jeudi 17 juillet nous avons fait la route ensemble de Bukhara à Samarquand où nous sommes logés dans le même hôtel. Il y avait également à l’hôtel à Bukhara un groupe de 5 motards allemands qui eux se dirigent vers la Chine puis au Népal, ils roulent tous en super ténéré 750. Egalement à l’hôtel, un motard Suédois avec un super ténéré 750.

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J’ai bien aimé le secteur la vieille ville de Bukhara, comme vous pouvez le remarquer sur le photos, il y a peu de monde dans les rues. La raison est simple, c’est qu’au mois de Juillet et  Août,  il fait extrêmement chaud. On me dit parfois 50° donc les touristes sont absents, ils reviennent au début du mois de septembre.